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La dégustation |
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Vieil or, intense et brillant, de belles larmes. |
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Très complexe, notes fugaces de caramel au lait, arômes de quinquina, orange confites, bergamotte et quelques accents d'épices méditerranéennes. |
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Très ample, on sent la richesse du millésime, nous sommes entre moelleux et liquoreux. L'ensemble est riche, puissant, extrait. Comme dirait la chanson : on dirait le sud ! En résumé, un jus harmonieux, riche, légèrement oxydatif mais très cohérent en bouche avec une belle définition. |
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Les conseils du sommelier |
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Pour tempérer sa richesse naturelle en alcool, le servir entre 10 et 12°C. Les habitués de Clos Joliette resteront entre 13 à 15°C pour l'apprécier, assurer un confort de bouche et profiter de l'amplitude du vin. |
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Toasts de foie gras d'oie, fromages persillés : fourme d'Ambert, Roquefort Gabriel Coulet bien affiné, tarte tatin de mangues ou de pommes, soufflé chaud au fruit de la passion ou à l'orange, vin de méditation... |
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Dès maintenant et jusqu'en 2034 et plus pour les amateurs. |
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Le domaine et le vin |
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Clos Joliette, une légende, un mythe, un lieu singulier. C’est un amphithéâtre d’un hectare et demi qui abrite de vieux plants de petit manseng, certains plantés en 1929. Chaque année, ils donnent une production confidentielle de seulement 5 barriques qui chacune fermente librement pour livrer cinq versions différentes du millésime. La singularité et l'esprit libre cultivés par Michel Renaud, son propriétaire historique, feront perdre à Clos Juliette son appellation et sa dénomination de « Clos ». Qu'importe, il demeure un Jurançon de légende, extrêmement rare et précieux.
Vendu au compte-goutte, servi sur les plus tables étoilées, ce Jurançon était considéré comme le plus rare et le plus mystérieux des vins de France, chaque bouteille étant devenue une pièce de collection. D'illustres amateurs comme Gérard Depardieu venaient directement au domaine pour s'en procurer quelques bouteilles ; Jean-Claude Berrouet, vinificateur de Petrus pendant plus de 40 ans, saluait « la quintessence d’un terroir exceptionnel » et Bertrand de Lur Saluces le considérait à l’égal de son Château d’Yquem !
Michel Renaud décède en 2015. Sa veuve choisit officiellement Lionel Osmin, fervent défenseur des grands terroirs du Sud-Ouest et lui-même producteur sur les appellations phares de la région, pour reprendre le flambeau. Il a immédiatement l'idée d'organiser une dégustation historique de 19 millésimes de Clos Joliette, de 1993 à 2013, qui n'ont jamais quitté les chais du domaine. Quatorze dégustateurs chevronnés sont conviés, dont nos deux sommeliers Olivier Poussier et Christian Martray. |
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Joliette L03-C102 est issu du millésime 2003, une année très solaire bien connue, dans un registre aromatique oxydatif fin, une générosité alcoolique et une évolution positive surprenantes. La complexité de ses arômes dévoile un spectre large entre le quinquina, les oranges amères captés par certains dégustateurs aux senteurs de dattes, fruits secs, torréfaction, café grillé pour d'autres ! La bouche réunit grâce à son amplitude à la fois un jus harmonieux, riche, légèrement oxydatif mais très cohérent en bouche et aussi une belle définition, d'une texture remarquable très appréciée unanimement. |
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Vendanges manuelles. Vinification non interventionniste. La récolte représentait maximum 5 fûts, lesquels fermentaient environ 3 à 5 ans. Ils étaient mis en bouteille fût par fût. Ce lot après analyse contient moins de 40 grammes par litre de sucres résiduels. Le code couleur orange de la cire caractérise cet équilibre en sucre. L'analyse en sucre résiduel (naturel) est précisément 34,4g/l. |
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Récompenses |
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Domaine noté 1 étoile dans le Guide des Meilleurs Vins de France 2022 (RVF) Vin sélectionné par un Comité de Dégustation en février 2018 composé d'un panel exceptionnel de 14 dégustateurs professionnels (œnologues, sommeliers, vignerons, journalistes) dont Olivier Poussier et Christian Martray. |
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